En bref

C’est officiellement le 5 septembre 1919 qu’est né l’ONE, alors «Œuvre Nationale de l’Enfance». La toute jeune Institution fédérait alors de nombreuses initiatives caritatives de lutte contre la mortalité infantile et maternelle.
Son action s’est d’emblée structurée autour de trois missions :
  • le soutien aux consultations de « nourrissons » ;
  • l’obligation d’une autorisation pour la garde d’enfants de moins de 7 ans ;
  • l’agrément des colonies pour les enfants précarisés.
100 ans plus tard, ces mêmes missions sous-tendent toujours l’action de l’Office. C’est dire leur pertinence intemporelle ! Pourquoi «Office» ? Parce qu’entre-temps, l’ONE s’est communautarisée et est devenu l’«Office de la Naissance et de l’Enfance». Jamais au cours de son premier siècle d’existence, l’ONE ne s’est détaché des évolutions de la société, des besoins des familles ou des découvertes scientifiques, médicales ou pédagogiques… Si son parcours n’a pas été un long fleuve tranquille (elle a traversé une guerre, des crises économiques), l’Institution a toujours su garder ce cap, cette connexion, forte de son objet social et de son ancrage dans la société belge puis belge francophone. L’ONE s’est progressivement vu doté de nouvelles compétences qui lui ont permis de développer des actions de soutien psychopédagogique, de soutien à la parentalité ou encore de lutte contre les inégalités sociales ou de santé. Notre principale force ? La proposition d’une action universelle mais aussi une attention toute particulière aux situations spécifiques de chaque enfant. C’est grâce à l’implication de milliers de volontaires et de professionnels de première ligne au contact des familles, que l’ONE s’engage, depuis un siècle, pour un accompagnement et un accueil de qualité des enfants dans une volonté d’adaptation et d’innovation permanente.

Les moments clés de l’histoire de l’ONE

  1. Une mortalité infantile effrayante

    En 1900, 1 enfant sur 5 décède avant de fêter son premier anniversaire, principalement à cause d’infections.
    Pendant la guerre 14-18, les 800 «Consultations de Nourrissons» jouent un rôle fondamental dans la diminution de cette mortalité en favorisant l’allaitement maternel, une répartition équitable des secours alimentaires, et en enseignant l’hygiène aux mères.
    Ainsi, à la fin de la guerre 14-18, la mortalité infantile est réduite de moitié et se situe autour d’1 enfant sur 10.

  2. Une première réglementation des crèches et des pouponnières

    L’ONE rédige une première réglementation des crèches et des pouponnières en 1919, considérée comme «sévère pour l’époque».
    Les locaux, les conditions hygiéniques d’aération, de chauffage et d’éclairage sont précisés, ainsi que le rôle du médecin (une visite une fois par mois) et de l’infirmière.
    Le nombre d’enfants par gardienne ne dépasse pas 10 s’ils sont âgés de moins de 18 mois et 20 s’ils ont entre 18 mois et 3 ans.
    Les membres du personnel sont exclusivement féminins.

  3. L’ONE décide d’organiser annuellement, un congrès national

    Les thèmes abordés seront très larges.
    1924: hygiène du lait; 1928: éducation des mères et mortalité infantile; 1932, protection des enfants orphelins; 1933, tutelle des enfants naturels; 1934: la syphilis des nourrissons; 1939: l’enseignement de la puériculture en Belgique...
    Cette collaboration étroite de l’ONE avec le monde scientifique est toujours bien réelle après 100 ans.

  4. Publication du livre «Médecine sociale de l’enfance et œuvre de protection du premier âge»

    Ce livre, écrit par le Dr Garot, Conseiller médical de l’ONE est le premier d’une longue série. Il sera réédité à dix reprises.
    Il est représentatif du désir de l’ONE de toujours améliorer la qualité et le professionnalisme des services offerts.
    En effet, depuis la création de l’ONE, politiques, administratifs, infirmières et médecins travaillent main dans la main et mettent un point d’honneur à ce que la formation des intervenants psycho-médico-sociaux soit parmi les meilleures.

  5. Nouvelle réglementation des crèches et mise en place de l’inspection médicale

    Plus sévère que la précédente, la réglementation de 1938 exige du personnel qualifié (la directrice doit posséder un diplôme d’infirmière et le personnel doit être recruté parmi les infirmières, puéricultrices, éleveuses ou équivalent), elle renforce l’encadrement (1/8 crèches, 1/5 pouponnières), fixe des normes plus strictes pour les locaux et du point de vue médico-social et différencie les crèches et les pouponnières.

  6. Guerre 40-45: Sauvetage de plusieurs milliers d’enfants juifs

    Mme Feyerick-Nevejean, Directrice de l’ONE, sauve plus de 3000 enfants juifs sous de faux noms dans les «colonies» de l’ONE ou encore les retire d’autorité d’une caserne où les Nazis les avaient regroupés.
    A la fin de sa vie, elle est honorée du titre de «Juste parmi les justes».
    Les travailleurs de l'ONE prennent, eux aussi, des risques afin d’assurer la sauvegarde des enfants en danger, indépendamment de toute considération sur leur origine ethnique ou culturelle.

  7. Evolution de la représentation sur les crèches

    Dans son rapport d’activité de 1952, l’ONE reconnaît que les crèches et les pouponnières autrefois réservoir de maladies offrent désormais une plus grande protection aux enfants qu’elles hébergent.
    La crèche «n’alourdit plus le taux de mortalité infantile».

  8. Nouveau service pour les enfants «ambulants»

    Depuis sa création, l’ONE se préoccupe du devenir des enfants étrangers séjournant sur son territoire.
    Ce service est le reflet de la volonté de l’ONE d’être accessible et adapté à toutes les situations particulières et à tous les enfants quelles que soient leurs origines.
    Leurs besoins spécifiques sont analysés et des solutions sont mises en place: services d’interprétariat, traduction des documents informatifs, passage des infirmières dans les centres d’accueil pour migrants…

  9. L’ONE est présente à l’Exposition Universelle de Bruxelles

    L’ONE organise en 1958 plusieurs colloques nationaux et internationaux dédiés à l’enfant: Juges d’enfants, Protection de l’Enfance, Education Préscolaire, Prévention des accidents, santé de l’enfant de 1-6 ans.
    La mortalité infantile n’est plus la préoccupation principale.
    On parle de l’amélioration qualitative de la santé de l’enfant, de vaccination contre la diphtérie et la poliomyélite, du dépistage des troubles sensoriels et psycho-moteurs et du développement mental et psychique de l’enfant.

  10. Plaidoyer pour la vaccination systématique des nourrissons

    Jusqu’alors, l’organisation de la vaccination antivariolique et antipolio relève des autorités communales, l’ONE ne joue qu’un rôle de suppléance.
    La généralisation des vaccinations par les Consultations de l’ONE fait l’objet de longues discussions.
    En 1960, le Dr Borremans-Ponthière, présidente du Comité Médical Supérieur, plaide vigoureusement en faveur de la vaccination systématique des nourrissons dans le cadre des consultations de l’ONE.

  11. Reconnaissance des prégardiennats et subvention du personnel de jour

    Plusieurs pays dont la Belgique estiment être confrontés à un manque de places de garde.
    Les sections prégardiennes (enfants de 18 mois à 36 mois) organisées sur les sites scolaires se multiplient. L’ONE prend l’initiative de les reconnaître mais exige que la vie quotidienne soit ‘réellement éducative’ et que les enfants disposent de matériel de jeu. Les locaux pour le repos, le jeu et l’hygiène doivent être séparés et 2 adultes par groupe de 20 enfants doivent être présents (parmi lesquels au moins une puéricultrice ou une institutrice gardienne).

  12. Dépistage tuberculinique systématique

    Le dépistage systématique et obligatoire de la tuberculose par l’IMS (Inspection Médicale Scolaire) dans les écoles date de 1964.
    Les enfants les plus jeunes, qui sont particulièrement à risque, n’en bénéficient pas.
    C’est pourquoi, l’ONE décide en 1967 d’organiser ce dépistage dans ses consultations pour tous les enfants de la naissance à l’âge de six ans.

  13. Réforme du financement des crèches «Un service public ouvert à tous»

    La réforme de 1970 remplace l’accessibilité ciblée sur les familles pauvres par une accessibilité universelle.
    Les subsides couvrent les frais de personnel qualifié (puéricultrices- infirmières) selon un pourcentage minimum d’occupation réelle par rapport à la capacité théorique de garde d’enfants.
    Le nombre de puéricultrices est fixé par groupe d’âge. La participation financière des parents est proportionnelle aux revenus du ménage.

  14. Le Fonds des Equipements et Services Collectifs finance les milieux d’accueil

    Ce fonds créé depuis 1971 et géré paritairement (Patrons, Syndicats, Mouvements familiaux et féminins, Caisses d’allocations familiales et Pouvoirs publics) finance dès 1974 pour moitié les crèches et pour moitié les services d’aide aux familles.
    Dans le secteur de l’accueil, l’intervention du Fonds permet le financement des infrastructures et l’octroi d’un subside de fonctionnement.

  15. Reconnaissance des services de gardiennes encadrées

    En 1975, les «services de gardiennes encadrées» sont reconnus et financés par l’ONE sur base d’un forfait journalier couvrant la différence entre ce montant et la participation financière des parents (laquelle est proportionnelle aux revenus des parents comme dans les crèches).
    Les gardiennes ne bénéficient pas d’une couverture sociale, leur rémunération est considérée comme un défraiement et non comme un salaire.

  16. Création de la Banque de données médico-sociales

    La Banque de données médico-sociales de l’ONE (BDMS) est imaginée les Drs. P Leleux et P Delvoye, Conseillers gynécologues passionnés de santé publique et d’informatique.
    La première version tournera sur «Apple II» et sera par la suite adaptée à l’évolution de l’informatique.
    Elle permet le pilotage qualitatif et l’autoévaluation des actions de l’ONE en matière de santé. Entre 2000 et 2017, l’ONE publie 11 «Rapport de la BDMS» accessibles sur le site one.be

  17. Décret du 30 mars 1983 portant création de l’Office de la Naissance et de l’Enfance

    Suites aux différentes réformes institutionnelles, les matières dites personnalisables (l'enseignement, la recherche, la culture, la promotion de la santé, l'aide à la jeunesse et les matières confiées à l'ONE) relèvent dorénavant des Communautés. L'Œuvre Nationale de l'Enfance cède donc la place à l'Office de la Naissance et de l'Enfance par l'adoption du Décret du 30 mars 1983 portant création de l'Office, compétent pour la partie francophone de la Belgique.

  18. Décret Brenez pour une formation continue du personnel des milieux d’accueil

    Le décret Brenez prévoit la formation des professionnels de l’accueil. Une formation qui doit s’inscrire dans «une approche globale du petit enfant tenant compte de la diversité des besoins du développement de sa personnalité».
    Les arrêtés d’application du décret ne seront jamais signés.
    Cependant une première expérience de formation continue sur base d’une dotation exceptionnelle est organisée avec l’équipe ABC formation (ULg-UCL) (1985-1986). Une expérience de formation continue sera réitérée en 1994.

  19. Reconnaissance officielle des équipes SOS Enfants

    En 1979, l’ONE confie à un consortium d’Universités (ULB, U Anvers, ULG, UCL) la réalisation d’une recherche action sur la maltraitance des enfants.
    Le 29 avril 1985, le «Décret Monfils» consacre les recommandations de ces recherches en instituant la reconnaissance officielle de 10 équipes SOS Enfants ainsi qu’un Comité d’accompagnement de l’enfance maltraitée (CAEM).
    Un accompagnement particulier des grossesses à haut risque est aussi recommandé.

  20. Création du Fonds Houtman

    Le Fonds Houtman nait en 1989 suite au legs de Mr H. Houtman en faveur de l’ONE afin de soutenir des actions et des recherches-actions en faveur l’enfance en difficulté en Communauté française de Belgique.
    Ces recherches ont notamment débouché sur la création de la fonction de Conseiller pédagogique, l’amélioration de la Banque de données médico-sociales, le soutien à la parentalité en prison, la prévention des mutilations génitales féminines et des violences intrafamiliales

  21. Affectation de 0,05% de la masse salariale pour l’accueil des enfants

    Manifestation de l’intérêt des organisations syndicales et de la reconnaissance par les employeurs de la question de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, l’accord interprofessionnel du 9 décembre 1992 (validé par la loi du 10 juin 1993), prévoit l’instauration d’une cotisation de 0,05% de la masse salariale pour financer des projets d’accueil d’enfants.

  22. Le «Dentibus» de l’ONE entre en scène

    Au lendemain de la guerre 40-45, la situation dentaire des populations et particulièrement des enfants est catastrophique. En 1981, l’objectif mondial de l’OMS est qu’à l’âge de 18 ans, 85% de la population dispose de toutes ses dents.
    De 1993 à 1997, le «Dentibus» de l’ONE et de la Fondation pour la santé dentaire, une camionnette design transformée en cabinet dentaire mobile parcourt la Wallonie et Bruxelles avec une équipe de dentistes pour dépister et sensibiliser à la santé dentaire.

  23. Arrivée sur le marché de réfractomètres portables

    Depuis 1981, on sait que pour éviter l’amblyopie secondaire, il faut dépister certains troubles de la vue avant l’âge de 4 ans. Mais cela nécessite la collaboration de l’enfant et c’est difficile à cet âge.
    En 1994, une importante évolution technologique, la création d’appareils de vidéo-réfraction portables ou réfractomètres, va permettre un tel dépistage. En 2003, après quelques années de tests, l’ONE décide de généraliser progressivement ce dépistage pour tous les enfants de moins de 4 ans.

  24. La «Bientraitance»: émergence d’un concept

    Depuis sa création, l’ONE a pratiqué la «bientraitance» sans le savoir, le concept n’apparaissant que fin du XXème siècle. De 1995 à 2015, on voit apparaître trois nouveaux mots–concepts: bientraitance, résilience et parentalité.
    C’est ainsi que naîtra, grâce au soutien du Fonds Houtman, «La promotion de la bientraitance à l’ONE», fruit de questionnements des acteurs de terrain de l’ONE.
    L’ONE généralisera cette démarche par la suite et en fera une de ses 5 valeurs phares.

  25. Code de qualité de l’accueil des enfants de 0 à 12 ans

    Tous les milieux d'accueil pour enfants jusque 12 ans doivent répondre aux critères fixés dans le code de qualité. Ils élaborent un ‘projet d'accueil’ décrivant les options méthodologiques et la manière dont le développement global de l'enfant est pris en compte dans toutes ses composantes.
    Une «attestation de qualité» pourra être délivrée par l’ONE.
    A partir de 2003, le projet d'accueil décrit également la façon dont le milieu d'accueil s'engage à améliorer la qualité de l'accueil.

  26. Examen thématique de l’accueil et de l’éducation par l’OCDE

    Les organismes internationaux notamment la Commission européenne (Réseau européen des modes de garde), l’OCDE, le Conseil de l’Europe, l’Unicef… réalisent des études comparatives sur l’accueil et l’éducation des jeunes enfants (AEJE).
    L’ONE participe à l’examen thématique des politiques d’accueil et d’éducation des jeunes enfants de l’OCDE.

  27. Référentiel «Accueillir les tout petits. Oser la qualité»

    Dans le cadre d’une recherche-action soutenue par le Fonds Houtman, un groupe d’une trentaine de professionnels élabore un référentiel psychopédagogique qui dégage les idées essentielles d’un accueil de qualité destiné aux enfants de 0 à 3 ans. L'option proposée s'inscrit dans une conception dynamique de la construction des savoirs et des pratiques. Trois thèmes sont abordés: les liens, la socialisation, l’activité ainsi qu’une réflexion sur l’accessibilité et le soutien à la parentalité.
    En 2007, le référentiel Viser la qualité pour les 3 à 12 ans sera élaboré selon la même optique avec la collaboration des conseillers-ères et des coordinateurs-trices accueil.

  28. Prise en compte de la dimension éducative de l’accueil

    Dans le cadre d’une recherche-action soutenue par le Fonds Houtman, un groupe d’une trentaine de professionnels élabore un référentiel psychopédagogique qui dégage les idées essentielles d’un accueil de qualité destiné aux enfants de 0 à 3 ans. L'option proposée s'inscrit dans une conception dynamique de la construction des savoirs et des pratiques. Trois thèmes sont abordés: les liens, la socialisation, l’activité ainsi qu’une réflexion sur l’accessibilité et le soutien à la parentalité.
    En 2007, le référentiel Viser la qualité pour les 3 à 12 ans sera élaboré selon la même optique avec la collaboration des conseillers-ères et des coordinateurs-trices accueil.

  29. Statut social pour accueillant-e-s conventionné-e-s

    Une protection sociale minimale est organisée pour les gardiennes encadrées, renommées «accueillantes conventionnées». Un nouveau statut social leur permet d’accéder à certains droits sociaux comme l’assurance soins de santé ou les allocations familiales.
    La capacité d’accueil passe de 3 à 4 enfants et, comme pour les accueillantes autonomes, une formation préalable à l’entrée en fonction est prévue et organisée.

  30. L’accueil temps libre (ATL) est structuré

    Suite à l’élargissement du champ de compétences de l’ONE pour accompagner, aider et contrôler les opérateurs de l’accueil de tous les enfants, une nouvelle législation est adoptée pour l’accueil extrascolaire et le temps libre (2,5 ans à 12 ans).
    Trois décrets vont être successivement adoptés: pour les centres de vacances (1999), la coordination de l’ATL et du soutien à l’accueil extra-scolaire (2003), et pour les écoles de devoirs (2004).

  31. Premier plan Cigogne

    Pour répondre aux objectifs de Barcelone (10.000 places d'accueil pour 90 % des enfants de 3 ans à 6 ans et pour 33 % des enfants de moins de trois ans en 2010), le premier plan Cigogne (2003) avait pour buts d’augmenter le nombre de places d’accueil tout en les maintenant à un prix abordable, de développer une offre diversifiée, une réduction des inégalités entre les sous régions et le respect d’un code de qualité.
    En 2010, la Belgique est l’un des 6 pays ayant atteint ces objectifs.

  32. Reprise des projets FESC par l’ONE

    Le 17 décembre 2014, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopte les arrêtés donnant la base légale permettant la reprise des projets FESC par l’ONE.
    Un comité d’accompagnement de l’évaluation de la mise en place du transfert est constitué. Il est composé de l’ONE, de la plate-forme FESC et des représentants des ministres et de l’OEJAJ.
    Créée à l’initiative de la Ligue des familles, la plate-forme regroupe: BADJE, Promemploi., les fédérations patronales (File, Fims), les syndicats (SETCA, CNE, CGSLB) ainsi que les mouvements féminins et familiaux (Ligue des familles, FPS, Vie Féminine).

  33. Transfert des matières «santé et prévention» à l’ONE

    Ces transferts de compétences sont consécutifs à la sixième réforme de l’Etat.
    Dans ce cadre, l’ONE accueille la promotion de la santé à l’école (PSE), la politique de vaccination, les dépistages néonataux, le dépistage de la surdité congénitale, la promotion de la santé dentaire.
    Cela constitue une belle opportunité de cohérence, de nouveaux enjeux et de nouveaux défis.

  34. Réorganisation profonde du secteur de l’accueil

    Sur le plan formel, la réforme réduit le nombre de formes d’accueil, vise à harmoniser les normes et améliorer l’accessibilité financière selon une logique d’accueil pour tous; elle revoit la procédure d’inscription et vise à une simplification administrative.
    Des arrêtés d’application devront concrétiser le décret adopté début 2019.

Les services aux enfants et aux familles

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